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que moi existe dans l’univers ? Regarde, et vois ces forces diverses rentrer en mon sein. » À ces mots les forces des dieux sont absorbées par Dévi et la déesse reste seule en face de l’Asour. « Me voilà seule, s’écrie-t-elle, avance et combats. » Une lutte terrible s’engage. Enfin la déesse renverse le démon et le perce de son glaive.

Chant XI. Les dieux sous la conduite d’Agni chantent un hymne en l’honneur de la déesse. Satisfaite de leurs éloges, elle leur promet qu’elle exaucera leurs vœux. Les dieux demandent la paix pour les trois mondes. Dévi la leur promet et prédit en même tems ses apparitions futures..

Chant XII. Dévi énumère les récompenses promises à ceux qui observent religieusement son culte.

Chant XIII. Le brahmane a fini son récit. Le roi, touché de la grandeur de la déesse, se livre avec le veisya à la contemplation de sa gloire ils prient et méditent pendant trois ans. Au bout de ce tems, la déesse leur apparaît y et leur ordonne d’exprimer ce qu’ils désirent. Le roi souhaite de recouvrer son royaume 9 et, après sa mort, de renaître pour ne plus mourir. Le veisya demande la science. La déesse leur promet l’accomplissement de leur vœu, et annonce au roi qu’il renaîtra dans la famille du saint Viwaswata, sous le nom du Menou Savarni. Dévi disparaît.

Tel est le sujet du Tchandika, poème d’un grand intérêt mythologique, mais dans lequel des répétitions continuelles et des détails d’une. incroyable bizarrerie :