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événemens a ramené, par mille révolutions, dans le lieu même où l’antique mythologie avait placé son berceau.




Extrait d’une Lettre de M. Frœhn à M. le baron Silvestre de Sacy, écrite de Saint-Pétersbourg le 8/20 Janvier 1824. (Communiqué par M. de Sacy.)

L’année qui vient de s’écouler a été extraordinairement productive pour moi, en fait de monnaies orientales. Je ne veux pas dire seulement qu’elle m’a procuré d’importantes et nombreuses acquisitions pour le Muséum asiatique de l’Académie ; elle m’a outre cela mis entre les mains un grand nombre de monnaies qui m’ont été envoyées de l’Orient et de l’Occident, pour en prendre connaissance, et en &ire l’objet de mes recherches. Parmi les nouvelles richesses qu’a acquises le Muséum de l’Académie, se distingue d’une manière particulière, par une suite de pièces rares et d’un grand intérêt, un présent qui lui a été offert par M. de Massarowich, chargé d’affaires de Russie à la cour de Prusse. Cette collection a enrichi non-seulement notre Muséum, mais la numismatique orientale en général, d’une nouvelle classe de monnaies, celle des Seldjoukides de l’Iran. Je ne sais à quoi attribuer l’extrême rareté ou plutôt l’absence totale qui a eu lieu jusqu’ici des monnaies frappées par cette branche