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bre de singes dont quelques-uns sont vivans ; des reptiles, des cerfs, des axis, etc., etc. Il compte attendre au Bengale la collection de M. Diard, e se dispose à rapporter au Muséum, dans le courant de cette année, le fruit d’un travail assidu et de recherches aussi pénibles que dangereuses. M. Diard prolongera son séjour aux Indes ; ses dernières lettres nous apprennent qu’il est au moment de partir pour Bornéo, où il compte faire une riche récolte pour l’histoire naturelle et le Muséum vient de recevoir les doubles objets qu’il avait déjà recueillis à Java.

(La suite au prochain cahier.)


Observations sur la nécessité d’unir à l’étude des langues asiatiques, l’étude de l’histoire des peuples qui les ont parlées, et par conséquent de faire entrer le grec ancien dans le domaine de la Société asiatique ; par J. B. Gail, membre de l’Institut, etc.

Un membre de cette compagnie remarquait tout récemment (1) que le grec ancien entrait, au moins indirectement, dans le domaine de la Société Asiatique, soit comme source du grec moderne, soit comme intimement lié par son origine à la langue sanskrite.

Cette nécessité (déjà remarquée (2) par nous) de

(1) Journal Asiatique, 18e numéro, p. 364.

(2) Géographie d’Hérodote, T. 1, p. 275 et pass. ; et au sein de la Société elle-même, le jour de son installation.