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mollement à la fin des mots. Son second Z est pareillement faux ; c’est la même chose que ce qu’il présente plus loin sous le no 23, comme ayant la valeur de Zh ou du J français ; mais en cet endroit-là même la figure en est inexacte : il faut supprimer le premier trait, et cette lettre doit ressembler à l’E latin, minuscule. Sous le no 19, il place la lettre K comme une des formes de la lettre H, sans doute parce que dans le pehlvi, le K termine beaucoup de mots qui, dans le parsi, finissent par le H. Du reste, il y a effectivement une lettre qui répond à chacun des numéros de M. Anquetil, jusqu’au no 21. Mais après celui-ci vient le P, ce qui est une erreur : c’est la même chose que le F mis sous le no 12. Ainsi le Zh ou J français, avec la rectification précédemment indiquée dans sa figure, doit être le no 22. L’A long qui chez lui est le no 25, devient le no 23, et le no 24 doit être l’O long, qui a la forme par lui donnée à la dernière figure du no 26 de l’alphabet zend, mais qu’il a omis dans son alphabet pehlvi. Cette lettre se trouve, par exemple, au commencement du Boundéhesch, sur la planche gravée que M. Anquetil a donnée, comme un specimen de l’écriture pehlvie, dans le mot haò (ensuite), et dans d’autres mots. On pourrait la figurer en arabe par le aïn ع et alors il serait facile de se passer de tout l’alphabet pehlvi, et de le remplacer par l’alphabet arabe, en cette manière : ا l’alif surmonté d’un meddah ب ج ت le tcha persan ز ر د خ le je persan ز ح خ ش س ی ه و ن م ل ک. Il n’y a pas de voyelles dans le pehlvi.