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LES DÉCORÉS

sière réclame du théâtre ; il fuit la foule et le bruit. L’hiver, dans le Midi ou en Algérie, l’été à Samois, à côté de ses fidèles Elémir Bourges et Maurice Bouchor, il traverse rapidement Paris dont l’agitation trouble sa radieuse vision et son paisible labeur, et ne vit en somme que pour l’art et les siens.

Le jour où un décret, beaucoup trop tardif, le nommera chevalier de la Légion d’honneur, il sera capable de s’effarer et de renvoyer le municipal chargé de la missive officielle, en lui affirmant qu’il s’est trompé d’adresse.