Page:Jouffroy-Melanges philosophiques-1860.djbu.djvu/11

Cette page n’a pas encore été corrigée

une assez grande licence de présenter une seconde ibis au public ce qui lui a été soumis une première, sans y joindre celle de lui offrir des choses qui, se rattachant à des circonstances ou à des ouvrages oubliés, ne peuvent plus avoir pour lui aucun intérêt. :

j’aurais pu multiplier beaucoup les morceaux inédits qui se trouvent dans ce volume, mais je ne l’ai pas voulu. La présence de ces morceaux au-rait altéré le caractère de celte publication, qui a pour objet de rendre à ceux qui les ont goûtés dans le temps quelques essais qui, par la nature éternellement intéressante de leurs objets, méritent peut-être encore d’être lus aujourd’hui, et valaient la peine d’être conservés. Aussi, les seuls fragments non publiés que je me sois permis d’introduire dans ce volume ont été écrits dans le même temps et sous la même inspiration que les autres, et n’ont échappé à la même destination que par des circonstances tout à fait accidentelles. Je m’étais d’abord proposé d’étendre ce recueil à deux volumes ; mais j’ai pensé que je devais au public de le consulter avant de lui prodiguer ainsi des choses dont peut-être il ne se soucie guère. J’attendrai donc son arrêt sur ces premiers essais ( avant d’aller plus avant. S’il arrivait qu’il y prît quelque plaisir et qu’il y trouvât quelque instruction, je me hasarderais à lui en offrir un second recueil. Dans le cas contraire, je me féliciterais de ma réserve, et le volume que je lui aurais épargné Diaiiizcd by