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Je cède aux déairs de quelques amis de la philosophie en réunissant dans ce volume et en donnant au puhlic une partie des morceaux que j’ai écrits sur les diverses branches de cette science durant ces six dernières années, et qui se trouvaient épars dans différents recueils. Je ne sais quel sort attend ces essais, ni quelle figure ils pourront faire, ainsi ressuacilés et rapprochés. Je crains que des idées qui eurent leur nouveauté ne paraissent "vieillies, et j’ai peur que des morceaux qui devaient être ce qu’ils sont, publiés isolément, n’offrent, ainsi réunis, plus d’une répétition et quelque uniformité.

Bien qu’un grand nombre de ces morceaux aient été composés pour un journal que je rédigeais avec mes amis, et que le pays n’a peut-être pas oublié, on s’apercevra en les lisant qu’ils portent tous sur des questions générales et d’un intérêt durable. Je me suis fait une toi de ne reproduire dans ce volume que des articles de celte espèce. C’est déjà