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Dans un autre ordre d’idées, Morren étudia les Animalcules qui colorent souvent les eaux en rouge, le mode de nutrition, de respiration, de développement de ces êtres microscopiques. Il s’appliqua à mesurer la quantité d’air contenue dans les eaux stagnantes.

Enfin, peu de temps après que Plücker, à Bonn, eut fait ses remarquables recherches sur les décharges électriques dans les gaz raréfiés, avec les tubes de Geisler, Morren voulut, de son côté, préparer ces tubes que l’on se procurait difHcilement en France à cette époque.

Son dernier travail est relatif aux actions décomposantes produites par les rayons solaires sur divers gaz.

LALLEMAND, ^, I. O,

Correspondant de l’Institut.


Monsieur Lallemand (Étienne-AIexandre), né à Toulouse le 15 décembre 1816, est mort à Poitiers en 1886. Il fit ses études au Collège de cette ville, et entra en 1836 à l’École Normale. Il en sortit avec les trois licences scientifiques, et en 1841, fut reçu le troisième agrégé des Sciences Physiques, lors de la création de ce grade. Il occupa successivement les chaires de Physique dans les Lycées de Grenoble (1839-1841), de Nîmes (1841-1851), de Rennes (185 1-1854). A la fin de décembre 1854, il fut nommé Professeur à la Faculté des Sciences de Rennes. En 1864, il fut transféré à la Faculté des Sciences de Poitiers, dont il devint Doyen en 1871, jusqu’à sa mort en 1886. Il avait été nommé Correspondant de l’Institut en remplacement de M. Billet dans la section de Physique.

La vie scientifique de Lallemand est résumée dans les publications suivantes :

1o Mémoires sur les actions électrodynamiques des courants induits ; — sur la balance électrodynamique. Il a établi que les courants d’induction suivent les lois d’Ampère relatives aux courants permanents ;