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et amphithéâtres, ayant une superficie de 830 mètres carrés. Construira-t-on un simple rez-de-chaussée sur le pourtour du terrain qui nous est acquis, ou élèvera-t-on un bâtiment avec premier étage, parallèle à la façade Est actuelle et séparé de cette façade par une cour intérieure ? Ces questions ne sont pas résolues ; on choisira la solution la plus économique, tout en cherchant à faire quelque chose qui soit en harmonie avec les bâtiments actuels. Or, les fondations devront être établies dans des terres rapportées, et d’après le prix de revient des constructions établies pour l’École de Médecine, M. l’Architecte estime que la dépense atteindra 90.000 à 100.000 francs. Une subvention de 23.000 francs venant s’ajouter au reliquat actuel, 56.000 francs, donnerait le moyen d’arriver à une solution en laissant à la Ville le complément nécessaire et la dépense provenant des aléas.

Nous avons désiré fournir au Conseil général un exposé complet de la situation. Il peut juger que la solution de la question qui est si importante pour nous et pour le Département est entre ses mains : la subvention que nous demandons complétera un ensemble de ressources acquises et permettra de réaliser des projets dont nous poursuivons pas à pas l’exécution depuis six années.

Un refus frapperait de stérilité tous nos efforts antérieurs et rendrait inutilisables les ressources que nous avons acquises et celles que nous nous sommes créées par les économies réalisées.

Le Conseil général, nous l’espérons, ne nous refusera pas le moyen d’effectuer les agrandissements qui nous sont nécessaires pour nous permettre de nous consacrer utilement à l’œuvre d’enseignement théorique et pratique que nous avons acceptée dans l’intérêt de la région.

Lors de la session qui doit s’ouvrir prochainement, je resterai à la disposition des Commissions du Conseil pour leur donner tous les renseignements complémentaires dont elles pourraient avoir besoin.

Veuillez agréer, Messieurs les Conseillers généraux, l’expression de mes sentiments respectueusement dévoués.

Le Doyen de la Faculté des Sciences,
G. Lechartier.