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municipales ; la Ville s’engageait enfin à répartir entre les autres services les locaux abandonnés dans l’ancien Palais par la Faculté des Sciences et à les mettre en état.

Voici en quels termes le Doyen Sirodot exprima, dans son rapport annuel, les sentiments de la Faculté (page 51).


Mais ces pensées ne sauraient affaiblir les sentiments de la plus vive reconnaissance envers l’État, envers la Municipalité de la Ville de Rennes, et, plus particulièrement, envers l’administrateur éminent au nom duquel s’attachera le souvenir des grands travaux accomplis dans notre siècle de progrès. M. le Maire a parfaitement compris que ce n’était pas seulement l’intérêt de la Faculté des Sciences qui était en jeu, mais encore, et surtout, l’intérêt du groupe des Facultés, qui dans un avenir prochain deviendra l’Université de Rennes.


Je suis sûr que mes collègues de la Faculté ne me désavoueront pas si, en 1900, je me permets d’ajouter quelques mots aux paroles de mon prédécesseur pour rendre à chacun l’hommage qui lui est dû : La Faculté des Sciences est reconnaissante de leurs efforts non seulement au Conseil municipal de Rennes et au Conseil général d’Ille-et-Vilaine, au Maire Le Bastard, qui fut toujours pour elle un ami dévoué et puissant, mais aussi à ses Doyens M. Sirodot et M. Lechartier, à M. le Recteur Jarry, et surtout à M. le Directeur Liard dont la sollicitude pour la Faculté des Sciences de Rennes ne s’est jamais démentie et qui en est, comme l’a si bien dit M. le Recteur, « le véritable patron ».

L’année 1888 fut presque tout entière employée à la préparation des devis et des adjudications. Ce n’est qu’au mois de novembre que les vieilles écuries furent démolies et la construction de l’édifice commença aussitôt. J’emprunte ici une phrase au rapport de M. Sirodot au Conseil académique de cette époque : « M. Liard, directeur de l’Enseignement supérieur,