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vitrées, qui améliorèrent sensiblement les services de la Physique » de la Chimie, de la Zoologie, de la Minéralogie, et même abritèrent — si j’ose employer cette hyperbole — l’appariteur.

La dépense totale de ces travaux s’éleva à 82.365 francs, dont l’État paya 29.500 et la Ville 52.865.

Voyons rapidement comment les services furent réorganisés à cette époque.

a) Service général.

Les amphithéâtres ne changèrent pas. Une cloison coupa la pièce du péristyle où nous avons laissé la collection de minéraux, en deux parties : l’une fut le laboratoire de Botanique, l’autre servit de salle de réunion pour la Faculté. Cette dernière était si petite que, quand plus tard il y eut des maîtres de conférence, l’Assemblée de la Faculté ne pouvait s’y tenir qu’à grand peine. Quant à l’appariteur, il reçut, comme je l’ai dit, un bout de hangar ; mais comme la construction n’était guère solide, la pluie venait parfois mouiller les papiers qui s’accumulaient dans ce réduit.

b) Service de la Chimie.

La portion de galerie vitrée construite sur la cour fut doublée, ce qui permit de faire, en dehors du laboratoire, les préparations les plus gênantes ; c’est là que manipulaient les candidats à la Licence, qui, en outre, quand il faisait beau, portaient leurs appareils dehors, ce qui ne plaisait guère aux autres habitants du Palais Universitaire. Une petite serre, exposée au Midi, fut adossée au mur Nord de la cour ; elle était employée au séchage des produits agricoles.