grande pièce avec une fenêtre au Nord et une à l’Est, une plus petite éclairée à l’Est et au Midi, enfin une dernière avec fenêtre au Midi. Des armoires vitrées furent disposées contre les murs et reçurent les collections de Zoologie et de Botanique. Il était impossible, à cause de l’encombrement, d’y faire des recherches ; aussi Dujardin, qui organisa ce petit musée pendant les deux dernières années de sa vie, n’y travailla-t-il jamais. Lorsqu’en 1860, M. Sirodot lui succéda, il fut heureux de trouver l’hospitalité pour son microscope chez la mère de son préparateur et collaborateur, M. Gallée, dans un petit pavillon, rue de Paris. Cest là qu’il fit ses belles recherches sur les Lémanéacées et les Batrachospermes. Il faut dire cependant que l’on avait mis au service de la Zoologie, pour y faire les dissections, un réduit sans lumière et sans eau dans les combles de l’édifice ; on ne put jamais en tirer aucun parti.
e) Service de la Géologie et de la Minéralogie.
Durocher, pas plus que Dujardin, n’avait de laboratoire au Présidial. Dans le Palais Universitaire, le professeur n’obtint qu’une toute petite pièce au premier étage, entre le grand amphithéâtre de la Faculté de Droit et les salles de la Zoologie qui viennent d’être décrites ; elle était très mal éclairée par une seule fenêtre où la lumière, en grande partie arrêtée par la saillie du pavillon Sud-Est, ne pénétrait qu’en bien faible quantité. Des planches, contre les murs, « offraient un développement de cinq mètres carrés pour y installer les collections » ; on avait construit au fond un petit fourneau avec une hotte. Cette installation misérable n’était sûrement pas un progrès sur celle du Présidial ; Durocher n’en a pas connu d’autre. Lorsque M. Massieu lui