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tables étaient disposés les moins volumineux. Une colonne, sortant d’un meuble hexagonal, occupait le centre de la pièce. Rien n’a été changé dans cette salle, sauf que les instruments ont été remplacés par des livres : c’est aujourd’hui la salle de lecture publique de la Bibliothèque universitaire. Une petite pièce donnant sur la rue Touiller servait de cabinet au professeur ; comme à la Chimie un plancher la coupait à mi-étage. Il y avait, en somme, au Palais Universitaire un dépôt d’instruments mieux installé qu’au Présidial, mais il n’y avait ni laboratoire de Physique, ni la possibilité d’instituer des expériences demandant quelque étendue ; il ne fallait pas non plus songer à placer des appareils à demeure dans la salle de cours en vue d’expériences de longue durée, puisqu’il fallait l’évacuer tous les jours pour faire place aux autres enseignements.

d) Services de la Zoologie et de la Botanique.

Au Présidial une seule pièce renfermait toutes les collections d’Histoire naturelle et le professeur n’avait de laboratoire, ni pour lui, ni pour les élèves. Dans le Palais Universitaire, l’installation primitive ne fut pas meilleure. La collection fut apportée en 1855 dans une pièce qui, sous le péristyle du Palais, fait le pendant du logement du concierge ; elle fut d’abord seulement prêtée à la Faculté, en attendant que le rentoilage des tableaux du Musée fût terminé, ce qui, un peu plus tard, laissa libre la grande salle au-dessus de la Physique, dont il a été question plus haut. Dujardin continua donc, comme précédemment, à travailler chez lui. En 1857 ou 1858, lorsque la réparation des tableaux fut achevée, la salle du premier étage fut divisée par des cloisons en quatre parties inégales : un petit vestibule, une