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474 Au surplus, il y a la bien du fatras, comme dans tous les gros livres. L’auteur ne sait pas emfaire de minces. C’est un abbe Guillen, de la bibliotheque Mazarine, qui a écrit l’l1istoire du siege de Lyon, il y a vingt ans, et un _ necrologe des martyrs de la revolution, il y a deux ans. ll est diffus, mais il est laborieux, instruit, et il eherche la verite , m’a-t-on dit, avec une infatigable obstination. ‘ M. de Feletz qui, par parentbese ( j’aime fort les paren- theses, et voudrais les remettre en bonneur ), s’est charge de faire partir le volume, doit en rendre compte incessam- ment dans les Débats; je vous exhorte a lire son article : je crois qu’il sera excellent. Je vous adresse cet avertissement a Paris. J’ai suppose, pour le livre, que la poste saurait vous decouvrir a Dieppe, sans autre designation que votre nom. En tous cas , ma derniere precaution remediera a tout. En reoevant le bil- let , vous pourrez reclamer le volume , s’il ne vous a pas ete remis. Nous nous sommes ecrit le 22 juillet ;° mais je n’ai regu votre lettre qu’a cinq ou six jours de date. J’espere que la mienne aura ete plus diligente. J e desire que vous reveniez a Paris, ferree a glaoe par l’abbe Guillon , et toute prete it instruire les ignorants et a faire taire les entétes. Mais je desire aussi que , lorsque vous aurez termine avec l’abbe Guillon , en depit de sa glace et de son macbefer, car il eu a, vous reveuiez bien vite, alin que je puisse , du moins, m’imaginer que vous I n’etes pas loin de moi. E fm tanto , je baise vos aima- _ bles mains. _ rm ou rom: nwxnimn ur omuunn.