J’ai vu ees jours-ei [eu Cbénedollé qui ne s’est informé que de ’vous , qui ne m’a parle que de notre ancien bon temps , qui ne s’occupe comme moi que de ce qu’il a connu d’aimable, et de oe qu’on peut lire de bon. Ce que c’est que de survenir a propos! Je l’ai trouvé un homme incomparable.
Si vous avez autour de vous M. Julien , dites-lui que je ne l’ai pas oublié. Celui-la aussi est fidele a nos souvenirs. Adieu , adieu.
XCXII.
Paris, 16 août 1823.
A madame de Vintimille.
Il y a des cboses bonnes a savoir et meilleures a ignorer; mais quand on les sait , le mieux est de les savoir · parfaitement. Telle est cette querelle du quiétisme dont vous et moi et tant d’autres avons été plus ou moins occupés, dans le noble loisir on nos oisivetés nous laissent. Un homme a traité ce sujet avec plus de soin et d’exactitude qu’on ne l’avait encore fait. .l’ai parcouru son livre; il y a du vrai et du nouveau : du vrai qu’il me semblait avoir seul connu jusqu’a present, et du nouveau, qui m’a appris que je n’avais pas tout su. Vous étes curieuse, éclairée, et véritablement amie de la justice; cela pourra vous intéresser.
J’ai donc fait donner ordre a Le Normant de vous envoyer ce livre par la poste, a Dieppe, ou j’espere que vous l’aurez déja regu. Ce sont vos étrennes au mois d’aout , et pour le moins, vous ne vous plaindrez pas de Pexignlté ’ de leur dimension. Elle est presque immense comme la mer ou vous baignez votre parente. Ce sera , par la circonstance , un mérite de proportion.