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LXXXIX.

Paris , 1** mai 1822. {

A madame de Vintimille.

C’est le mois ou je suis né , et le mois ou je vous ai comme , il y a vingt ans. Je vous vis le 4***, je vous revis le 6 , et depuis , Je crois touiours vous voir pour la premiere fois. Vénez done, venez souvent ; veuez quand il vous plztira, depuis midi et demi jusqu’ii deux heures et demie. Veuez sans me prévenir , ou en me prévenaut , it votre choix; veuez it temps et in coutre—temps. Eu quelque temps et is i quelque heure que ce soit, vous n’arriverez jamais sans avoir été désirée. P. S. Tout le reste vous sera dit dans nos entrevues. i

xc.

Paris, *15 juillet @832.

A madame de Vintimille.

Vous deviez revenir et je ne vous si point revue; mais vous avez été retenue ou détournée par des soins, des devoirs et des douleurs si respectables que je 11,3.i pas murmuré.

Je voulais aller vous voir, commencer par vous les deux ou trois visites dont j’avais le projet , quand elles me seraient permises par le retour d’un peu de force; vous offrir eulin les prémices d’ une couvalescence que l’on me faisait espérer. Cet espoir n’a été qu’un réve. Mes essais de mouvement u’ont abouti qu’e quelques prome- H