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au règne animal ou animé, et ils ont de la vie. Les plus beaux sont ceux qui ont de l’âme ; ils appartiennent aux trois règnes, mais à la muse encore plus.
Les vers ne s’estiment ni au nombre ni au poids, mais au titre.
Les belles poésies épiques, dramatiques, lyriques, ne sont autre chose que les songes d’un sage éveillé.
Dans l’ode, il faut laisser au poëte, pour repos et pour délassement, le plaisir de parler de lui.
Le poëte ne doit point traverser au pas un intervalle qu’il peut franchir d’un saut.
Quelquefois l’âme, en partant d’un sentiment, franchit tout, pour en atteindre un autre dont elle éprouve le besoin. Les strophes