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 LIX.

I Paris, 6 juin 1809. A M. dc Fontanes , d Paris. ` Puisque vous ne voulez pas attendre, voici mes notes. Ne vous en prenez qu’A vous de la sécheresse et du des- ordre qui y regnent. Les auteurs du mémoire sur l'instruction publique en Hollande , divisent le sujet en trois ordres de connais- sances : les néccssaircs, lcs agréablcs et les utiles. De lA, trois degrés : Péducation élémentaire ou primaire , l’é- ducation littéraire ou secondaire, et enfin l’éducation sa- vante ou définitivc. Ils Attribuent A l’édueation primaire 4 les connois- 4 sauces dont l’homme ne peut étre privé, sans degrada- 4 tion réelle, quels que puisseut étre, d’ailleurs, la classe 4 dans laquelle il est né, son rang, son état, sa fortune. » A l’éducation secondaire , 4 l’Acquisition des connais· 4 sauces d’un ordre plus élevé , counaissances dont les 4 dernieres classes de la société peuvent se passer, mais , 4 qui sont tres-nécessaires aux autres , et deviennent de 4 plus en plus indispensables, A mesure que les classes 4 s’élevent, qu’on jouit de plus de fortune, ou qu’on as- 4 pire A parvenir, par un mérite réel, A un rang plus dis- 4 tingué. » Eniin , A Yéducation definitive , 4 le genre d’instruc- 4 tion qui procure les connaissances requises, pour exer- 4 cer l’état Auquel on se voue, soit dans lcs études pro- 4 prement dites , soit dans d’autres professions d’un or- ¢ dre supéricur. » Le roi n’aime pas cette épithete de dé/initivc. Elle _