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340 f beaucoup de noblesse a tout cola; mais il y a de la cor- { dialité et de la reconnaissance. Portez-vous bien, et arrangez-vous de maniere a venir I le plus tot possible. J’ai rencontré Michaud qui m’a paru i gras. Je lui ai rendu sa salutation avec plus de bonne _ grace que je n’aurais fait sans cet incident. Comme il est changé, ma rancune a été surprise , et il ne lui a pas été possible de rester la méme. Vous étes sur, a compter d’aujourd’hui, que vos lettres m’arriveront exactement et que je vous répondrai sur-le- champ. Au revoir, et en attendant, adieu.

xtm.

Paris, 2 juillet 1804.

A M. Molé.

J'apprends que vous restez a Champlatreux pour y faire ·tondre vos prés. Je vous approuve; mais cela me dérange.

J’avais promis d’aller passer, aux portes de Paris, la fin de cette semaine et le commencement de l’autre; mais, · comme en toutes cboses il faut faire céder les petites considérations aux grandes, je vais envoyer mon dédit: il faut bien que je vous attende.

Chateaubriand et moi voulons absolumeut qu’on nous instruise

Du ruin que peut manger une pouie en uu jour; i

nous nous adresserons a vous. 4

J’ai brulé votre confidence, comme vous l’avez exigé. Il me semble que vous voulez méme que je l’oublie. Je ne vous en parlerai donc pas, a moins que vous ne m’en par-