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292 toire qui vaut mieux que l’autre. Je lui écris pour en faire l’acquisition , et il la remettra certainement a M. de Cha- teaubriand, au vu de ma lettre. Je suis en compte- cou- rant avec lui. C’est un honnéte gargon et un gargou honnéte. _ Quant aux Lettres édifiantes et aux Missions du Le- vant , elles ne sont certainement pas dans la bibliothe- que de Passy, car je les aurais lues, si je les y avais vues, et je les aurais vues, si elles y eussent été de mon temps. Le bon Armand, qui part demain pour Paris, et qui vous _ ira voir, vous donnera la-dessus des éclaircissements plus positifs que les miens. Si ces livres avaieut échappé · au furetage de mon mil, et se trouvaient a Passy, contre_ mon attente , je les emprunterais volontiers en mon nom · et pour l’usage de celui qui en a besoin. Armand, au sur- plus, vous avait expédié , a mon arrivée, tous les livres enormes que vous lui aviez demandés. Vous devez en ce ` moment les avoir recus. Ces Lettres édifiantes , en vingt-six volumes , éditiou la plus récente , se trouvent chez un nommé Bichois , li- braire, pres du Petit-Pont , dans une petite boutique im- perceptible, adossée aux batiments neufs de l’H6tel-Dieu. (Pest le gite oh je me proposais de les rendre miennes un jour, si elles s’y trouvaient encore , lorsque je pourrais eu faire l’acquisition. Mon homme en demandait, je crois, 50 livres, et je crois aussi que je m’étais proposé de les avoir pour 40. Ce pen de renseiguements est le seul bon office que je puisse rendre sur ce point a notre auteur. Aucun liseur de ma connaissauce 11’a cet excel- lent recueil en sa possession , ce qui fait que moi·méme je ne l’ai jamais lu en entier, a mon grand regret. Bien n’en peut tenir lieu a M. de Chateaubriand; mais ‘