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E 239 V. U Villeneuve-sur-Yonne , le 3 février 1794. · A M. l’abbé de Vitry, d Lyon. `Monsieur, vous avez de Page; vous avez vu beaucoup d’annees; vous perdites beaucoup d’amis. I e n’oserais étre le votre : trop de respect me Pinterdit; mais j’aurai a bientot quarante ans , et j’ai le droit de vous chérir. » Si vous devenez mon voisin , il y aura pres de vous un homme que Hattera votre commerce , qu’occupera votre repos. Pai désiré de vous le dire; puissiez-vous aimer a Pappnendrel P. S. ll y a un petit presbytere ou je voudrais bien vous leger. Ce presbytere a une cour eu terrasse sur la riviere , un jardin sur la campagne , un appartement assez clos , entre bibliotbeque et cuisine. Nous avons un forte·piauo. Je suis fort alfairé it distribuer tous ces biens , et je me dis souvent , eu revent dans mes oiseuses pro- — menades : Cette eampagne est pour Fontanes; le forte- piano pour Chantal; la chambre close est pour sa mere; la cour pour sa petite fille; le jardiu pour le bon parent. Que tout cela n’est·il it moi, ou que ne veut-on me Ie revendre ee soirl Domain , vous Yappelleriez votre.

VI.

Villeneuve-sur-Yonne, 7 février 1794.

A madame de Fontanes, à Lyon.

Je n’ai guere, dams ce bas monde, pour tous meubles et presque pour tous biens , qu`uu forte-piano qui