238 pt des souvenirs que mon ime gardera précicusemeint. 1 Vous étes un depot que vos malheurs m’ont oonlié; [ uu dépot que je dois garder et conserver it tous les prix; l un depot que je veux mettre u ma portée , pour veiller sans cesse sur lui. Oui, je vous veux aupres de moi, et je me veux uupres de vous. A quoi sert tout ce que je vous dis , et tout ce que je pourrais vous dire? Je ré- pands de bonnes liqueurs dans un vase rempli de lar- mes; il faudrait d’abord les détourner et los tarir, et nulle main ne peut le faire, si ce n’est peut-étre la mienne. Je la oonsaore it cet emploi. Il depend de vous de me faire perdre mon temps , ma santé, mon Ame et mon corps , eu soins , on efforts , en prieres , ou de m’é- parguer tout cola et d’en laisser Fusege ii oe qui en a besoin , en consenumt les yeux fermés it ce qui ne peut · mauquer d’arriver, si vous vivez et si je vis. Consen- wz-y done sur-le-champ : je ferai ensuite ce que vous voudrez; consentez-y de oonlianee : je la justitierei es- sez; consentez -y malgré vous et avec répugnance: je me moque maintenant de tout cela; la volonté aura sou p tour. Si jo n’avais que vingt-cinq uns , je vous donne- = rais dix unnées pour réiléchir et pour répondre. Je viens d’en avoir trentvhuit; je ne vous donno done pas un jour, une heure , une minute , et je m’opini5trerai. Epar- gnez-moi bcaucoup de peines , et, terminant par un seul ‘ mot, dites —moi : Eh bien! j’y oonsens, on attendant que jo le veuillc.
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