consiste pas seulement à orner la mémoire et à éclairer l’entendement ; elle doit surtout s’occuper à diriger la volonté.
Le discernement vaut mieux que le précepte, car il le devine et l’applique à propos.
Donnez donc aux enfants la lumière qui sert à distinguer le bien du mal, en toutes choses, sans leur vouloir enseigner tout ce qui est mal et tout ce qui est bien, détail immense et impossible ; ils le distingueront assez.
Il faut que les enfants aient un gouverneur en eux-mêmes : il y est mieux placé et plus assidu qu’à leurs côtés. Tous sont disposés à le recevoir, et il y a dans leur conscience une place toujours prête pour lui.
Ni en métaphysique, ni en logique, ni en morale, il ne faut placer dans la tête ce qui doit être dans le cœur ou dans la conscience.
Faites de l’amour des parents un sentiment et un précepte ; mais n’en faites jamais une thèse, une simple démonstration.