Page:Josette - Contes de Noël, 1889.djvu/94

Cette page a été validée par deux contributeurs.
102
CONTES DE NOËL

eurent leurs cheveux joliment ébouriffés par les collisions diverses qu’ils subirent avec les passants, les poteaux de reverbères, que sais-je encore !

Et, ma foi, tout était pour le mieux.

Ces personnalités élégantes, en leur mise irréprochable, se fussent trouvées bien dépaysées dans le logis où les conduisait leur petite maîtresse.

L’emmêlement de leurs chevelures, et les menues avaries que reçurent leurs toilettes pendant le trajet, les firent accueillir comme de la famille chez leurs nouveaux hôtes.

Après une très longue course, notre amie s’arrêta devant une bicoque, et