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CONTES DE NOËL

Mimie (ma poupée avait été baptisée tout de suite, naturellement), certain souvenir qui me revint me rendit toute triste…

— Papa, dis-je, en jetant mes bras autour de son cou, veux-tu me faire un bien grand plaisir ?

— Mais oui. On ne refuse rien à sa petite fille le jour de l’an, répondit ce cher petit père, qui me gâte beaucoup, paraît-il, que désires-tu ?

Je racontai alors tout ce qui s’était passé, et, joignant mes mains avec ferveur, comme pour prier le bon Dieu, je le suppliai de nous amener les deux mendiantes pour les réchauffer et me laisser partager mes bonbons avec la douce enfant.