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CONTES DE NOËL

Sa main glacée est tendue, et ses yeux humides m’implorent. La vieille pleure aussi, les yeux toujours fermés. Elle est bien lasse et s’appuie pesamment sur l’épaule fatiguée de l’enfant.

Pauvre petite, je pouvais enfin contempler ce doux regard si triste qui m’avait tant émue !

Je la caressais affectueusement en essuyant ses larmes et en l’appelant sœur chérie.

Je voyais de près aussi le vieux haillon noué sous son menton, et qui cachait si imparfaitement ses oreilles que souffletait la bise glacée. Je l’avais enlevé pour mettre mon bonnet très à la mode sur sa jolie tête, mais