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LE RÊVE D’ANTOINETTE

Sa douce figure me sourit et m’invite. Fascinée par cet appel irrésistible, je mets ma main dans celle qu’il me tend, et nous nous envolons doucement tous les deux…

Me voilà de nouveau dans les rues claires et bruyantes.

Je ne sais comment il se fait que le joli bonnet de peluche est sur ma tête !… Maman, craignant toujours les intempéries de l’hiver, me l’aura mis à mon insu au moment du départ, je suppose.

Nous avions voyagé à travers la ville éblouissante pendant quelques instants seulement, quand mon compagnon s’arrêta… J’avais devant moi, qui ?… la petite mendiante !