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CONTES DE NOËL
toutes parts, s’acheminant tous vers l’église du village.
La rosse qui les tire, indifférente au froid comme à la gravité de l’heure, trotte sans hâte, d’un pas égal et rythmé.
De ses naseaux l’haleine s’échappe en fumée lumineuse ; mais cette ressemblance lointaine avec les coursiers olympiens, dont les narines flamboyantes lancent des éclairs, en est une bien trompeuse cependant, car, voyez la pauvre bête — par exemple la dernière là-bas, avec cette lourde charge — les ardeurs guerrières sont depuis longtemps mortes en sa vieille charpente.
D’un contentement égal elle porte