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CONTES DE NOËL

qui te laisses tondre de tes gracieuses et charmantes fantaisies, quand tu auras de grandes gigues et des brèches dans la rangée de perles fines que découvre ton sourire, alors on songera avec envie à ce que tu fus autrefois ; on s’attristera de te voir pousser si vite et laisser loin derrière, les chers souvenirs du temps des biberons.

C’est ainsi que le sort te venge de ceux qui s’acharnent à te rendre sage — comme eux.

C’est probablement ce regret anticipé qui fit que la maman de tout à l’heure, bientôt revenue de l’orgueil de son triomphe, put être vue cher-