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CONTES DE NOËL

plus vermeil qu’un reflet de crépuscule dans le ruisseau limpide ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Les petits serins ont crû. Ils ont atteint la taille ordinaire des oiseaux de leur espèce ; mais l’un d’eux surtout est un prodige, l’orgueil de la famille, la gloire de la nichée.

Quand sa voix vibrante et modulée éveille les échos matinals, plus d’une jeune serine sent palpiter son cœur d’oiseau, et joint une note émue à ses trilles éclatants.

Les êtres ailés, moins méticuleux que les hommes, reconnaissent sans formalité et acceptent sans élections, le souverain que Dieu semble leur