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arrêter provisoirement, lorsque l’on trouva dans la poche du blessé, une lettre qui détruisit tous les soupçons. Dans cet écrit, ce malheureux invitait la justice à ne faire aucunes recherches ni poursuites, en assurant qu’il était le seul auteur de sa mort, que cet acte de désespoir provenait de sa misère et de ses longs chagrins ; il terminait sa lettre par recommander sa femme et ses enfans à la pitié des ames humaines et charitables qui seraient à portée de leur être utiles.

Le commissaire de police, après avoir dressé son procès-verbal, décida qu’il fallait envoyer chercher la femme du blessé, pour la confronter avec son mari, afin de