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yeux de la multitude un luxe insolent, ses désirs étaient satisfaits. On la voyait journellement parcourir les bals et les spectacles, vêtue en Diane, et couverte de diamans depuis les pieds jusqu’à la tête ; elle affichait hautement le scandale avec d’autres femmes de sa suite, et insultait à la misère publique par son opulence effrénée. De son côté, son digne amant versait l’or à grands flots pour satisfaire ses goûts et ses caprices. Il avait toujours table ouverte pour les lâches parasites dont il était entouré, et qui, chaque jour, venaient encenser son ridicule amour-propre. Cette classe de gens qu’il appellait ses amis, était nécessaire à