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ne formâmes plus, à nous tous, qu’une seule et même famille, unie par les liens de l’estime et par ceux de la tendresse.

Peu de temps après cette heureuse réunion, nous apprîmes la mort de Britannicus. Ce misérable avait mis à exécution, mais trop tard, le projet qu’il avait formé de devenir honnête homme. Le gouvernement, instruit des petits moyens qu’il avait employés pour faire fortune, lui avait fait subir le juste châtiment dû à ses crimes et à ses nombreuses vexations. Son épouse elle-même, l’intrigante Thomill avait péri peu après de misère, et accablée de remords, si toutefois le méchant est susceptible d’en éprouver. Leur fin