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tence coûta celle de ta malheureuse mère ; elle rendit le dernier soupir en te donnant le jour, et me laissa seul dans le monde entier, abandonné à toute ma douleur, et livré au plus affreux désespoir. Sans toi, mon cher Firmin, j’eusse terminé une vie à charge et odieuse ; mais tu m’attachais encore à la lumière ; je résolus de vivre pour te préserver de tous les maux qui menaçaient ton enfance, et pour te mettre à l’abri de la méchanceté des hommes ; mais hélas ! cette dernière consolation ne m’était pas même réservée ! Après avoir rendu les derniers devoirs à mon infortunée compagne, et t’avoir confié aux soins du généreux Thomassin,