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pauvre, et insensible aux peines des autres. Égoïste à l’excès, il ne savait plus compatir aux maux qu’il n’éprouvait pas. Grossier, sot, ignorant comme la plupart de ses semblables, il osait croire que le reste des hommes était uniquement fait pour l’encenser. Son physique en outre répondait à son moral, et certainement un pareil personnage ne pouvait captiver une femme décidément coquette, et qui se faisait un mérite de son inconstance naturelle. Ce n’était qu’à force d’or qu’il la retenait, et ses trésors étaient les seuls liens qu’il employait ; plus il donnait, plus on exigeait, et l’amour-propre faisait tous les frais d’une liai-