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mais ; nos sentimens n’en devinrent au contraire que plus vifs et plus violens. Les obstacles nourrissent la passion de l’amour, et deux années d’éloignement et d’inquiétudes, ne firent qu’accroître ma tendresse pour elle. Je supportai patiemment les chagrins de l’absence, jusqu’au moment où un malheur bien grand sans doute, mais dont les suites furent heureuses, me réunit à ma chère Sophie.

Depuis quelque temps, ce systême affreux, qui, par la suite, versa à grands flots le sang des Français, étendait ses ravages sur la surface entière de la France. Une troupe de brigands s’était em-