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tre recommandation que mes malheurs et ma bonne volonté. Je ne tardai pas à m’y faire remarquer. Les vrais partisans de la liberté étaient alors estimés, considérés et recherchés avec soin ; aussi, peu de temps après, je fus employé par une des premières autorités de cette ville. J’y vécus assez paisiblement jusqu’au commencement de l’année mille sept cent quatrevingt-treize. Je recevais fort souvent des nouvelles de Sophie. Elle m’avait appris son rétablissement : sa blessure n’avait pas été dangereuse, et dans mes réponses, j’avais toujours le soin de l’engager à la patience. Notre correspondance ne languissait ja-