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l’aveu de ma faute n’eût entraîné que ma perte, peut-être me fussai-je décidé à avouer ma faiblesse et mon ingratitude ; mais je n’eusse pas été la seule victime de mon imprudence : Sophie en eût souffert encore plus que moi, et je sentis la nécessité d’induire son père en erreur. Je niai donc fortement l’existence de notre liaison ; j’assurai que j’étais innocent, et que je n’éprouvais pour mademoiselle de Stainville que les sentimens approuvés par la reconnaissance et l’honneur. À l’instant même, j’entendis la porte s’ouvrir, et je vis la perfide Thomill entrer, les yeux étincelans, et tenant à la main le fatal billet, que j’avais oublié dans ma