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exigeant. Quoique j’eusse tout lieu de redouter les dangers de la rivalité, je pris le parti le plus sage, celui de me faire aimer de plus en plus ; afin de réussir plus sûrement, je m’appliquai à me perfectionner dans les arts d’agrémens qui plaisaient de préférence à mademoiselle de Stainville ; j’ornai ma mémoire des meilleures lectures, et j’acquis un certain usage du monde, sans autre précepteur que l’envie de paraître aimable. Je remarquai avec plaisir, que mes nouvelles connaissances doublaient l’attachement de mon bienfaiteur ; je lui devins nécessaire ; il s’accoutuma même à ne plus voir en moi qu’un infortuné, digne