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mais cette union ne saurait me convenir, mon cœur est à vous depuis le jour où je vous vis pour la première fois. J’ai cru devoir vous laisser ignorer cet aveu, jusqu’à ce que je vous en aye jugé digne. Votre bienfaiteur lui-même, vous aime, vous estime ; il a pour vous la tendresse d’un père ; il faut redoubler de soins pour lui complaire, et faire tous vos efforts pour mériter de plus en plus ses bonnes grâces ; sur-tout, ayons soin de lui laisser ignorer notre amour, la moindre imprudence nous perdrait pour jamais ; remettons notre sort entre les mains de la provi-