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me préparer une longue chaîne de malheurs ; mais je me sens la force de la supporter ; je sais de plus, que mon père, quoique bon, n’approuvera jamais une liaison si contraire à ses principes, et aux vues d’établissement qu’il a sur moi ; mais si vous voulez m’aimer, sans partage, je ferai tous mes efforts pour reculer le malheur dont je suis menacée ; je me sens même le courage de surmonter tous les obstacles, et de résister, s’il le faut même, aux désirs de mon père. Il veut me marier au jeune Dallainval, qui, je le sais, cause aujourd’hui tous vos chagrins,