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d’aller le présenter au Comte, en me faisant un mérite de la surprise ; en effet, il reçut mon présent avec joie, et me félicita sur mes heureuses dispositions ; dans son enthousiasme il envoya chercher sa fille, pour jouir, à son tour, de son étonnement, et il redoubla ses éloges en sa présence. Un regard que Sophie laissa tomber sur moi, en rougissant, fut ma plus douce récompense ; et dès ce moment je leur devins encore plus cher, à l’un et à l’autre, et tous deux redoublèrent pour moi d’estime et d’égards.