Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/36

Cette page a été validée par deux contributeurs.

mon indifférence ; elle s’imagina l’avoir découverte dans le buste qui paraissait fixer mes hommages. Voilà donc perfide, me dit-elle en fureur, la cause de tes froideurs et de tes dédains ; va, je saurai m’en venger et t’apprendre à élever tes vœux jusqu’à la fille du Comte ; sois assuré qu’il sera instruit de ton audace. En disant cela elle ferma la porte avec violence, et disparut en me laissant livré à moi-même.

Dans cet instant critique la réflexion vint fort heureusement à mon secours ; Thomill pouvait me perdre en exécutant ses menaces ; je résolus de la prévenir : mon buste était achevé, je pris le parti