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d’examiner ma pièce ; ils étaient tous les trois âgés, et ils en entendirent la lecture jusqu’à la fin avec la gravité d’un tribunal qui doit prononcer un arrêt de mort. Lorsqu’elle fut achevée, le chef de cet auguste aréopage me dit avec dignité, que mon ouvrage n’avait qu’un défaut, celui d’être trop soigné pour eux ; qu’au surplus, si je voulais supprimer les ariettes, les chœurs et les morceaux d’ensemble, et substituer à leur place des incendies, des combats ou des évolutions, que cela ferait parfaitement leur affaire.

Malgré l’envie que j’avais de voir mon nom figurer à côté de celui des Picard, Duval, Marsolier, etc. je ne pus jamais me ré-