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beau morceau ; mais qu’elle fut ma surprise et mon indignation, lorsque je vis les trois-quarts des assistans endormis ou bâillans à l’envi ; quelques-uns même avaient déjà disparu, les autres paraissaient s’ennuyer cordialement. Cette remarque m’étourdit à un point que je ne pus moi-même retrouver la suite de ma lecture. J’aurais eu de la peine à sortir de cet embarras, si l’on ne fût venu annoncer l’arrivée de l’homme par excellence. Cet homme rare était l’auteur de la comète, ou la fin du monde, qui pour complaire aux comédiens venait faire, pour la troisième fois, la lecture de sa pièce. Tous me quittèrent aussi-tôt, et désertèrent la