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et Florian tenaient-ils la première place dans ma petite bibliothèque ; et lorsque mon imagination voulait décorer mes villageoises, je leur prêtais les charmes d’Amarillis ou de Galatée. La muse pastorale fut la première qui m’offrit des attraits, et mon premier ouvrage respira ce goût décidé pour ces jouissances, tout à la fois douces et vives, mais que l’on n’éprouve que dans le sein de la nature. Avec quelques dispositions que M. de Stainville s’était plû à cultiver, peut-être eussé-je acquis ce degré de célébrité si nécessaire pour enchaîner les suffrages et la fortune, et sur-tout indispensable, lorsque l’on en veut faire son état ; mais dans ma position