Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/13

Cette page a été validée par deux contributeurs.

sentir qu’avec de l’instruction et des soins, je pourrais un jour devenir un homme important, et dans cette heureuse prévention, il se chargea lui-même de mon instruction ; il demanda à Thomassin la permission de m’emmener à son château, et de me faire élever sous ses yeux ; Thomassin y consentit, quoiqu’avec peine ; il avait des raisons pour tenir à moi, d’ailleurs, je lui étais devenu nécessaire, par la seule idée que j’avais été cher à la pauvre défunte ; cependant, n’ayant rien à refuser à son seigneur, il se sépara de moi les larmes aux yeux, en me recom-