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tre nouveau projet, nous fîmes nos adieux à notre ferme, et nous prîmes la route de France. Lorsque je me sentis sur la terre qui m’avait vu naître, j’éprouvai une satisfaction aussi grande que celle d’une mère qui embrasse son fils après une longue absence. Nous continuâmes notre route, sans accidens, jusqu’à Paris, dans l’espoir de rejoindre Dallainval, que nous savions l’habiter avec son père ; mais notre douleur fut extrême lorsque nous apprîmes qu’il était mort depuis peu ; que ce généreux jeune homme, brûlant toujours d’amour pour Sophie, et consumé pour elle d’une flamme qu’il n’avait pu éteindre, venait de terminer,