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CORRECTIONS ET ADDITIONS

Page 553, lignes 4-6. — « On sut… qu’une femme était partie par une porte dérobée… et qui elle était ». — En 1904, au moment où parut le volume, les convenances interdisaient de nommer Mme Stenheil. Accusée en 1909 d’avoir assassiné son mari (le peintre Stenheil) et sa mère (Mme Japy), elle fut acquittée par le jury de la Seine. À l’occasion de son procès, ses relations intimes avec Félix Faure furent révélées par la presse sans qu’aucun démenti ait été opposé soit par elle, soit par l’entourage de l’ancien Président de la République.

Page 569, note 1, in fine. — Ajouter : « Il entrevit tout à coup la possibilité d’un brusque et heureux dénouement. » (Galli, loc. cit., 126).

Page 577, note 1. — Tout ce que j’ai écrit ici, en 1904, dans le texte et les notes, et plus loin page 593 et suivantes, a été confirmé par Déroulède lui-même aux obsèques de Barillier, le 3 octobre 1910. Voici, d’après le compte-rendu des journaux, le principal passage du discours prononcé par Déroulède aux obsèques de son ami :

« Je veux rappeler, dit-il, un événement auquel le défunt fut mêlé : certains journaux ont assuré que c’était par hasard qu’il avait joué un rôle dans l’affaire de Reuilly.

« Eh bien non ! ce n’est pas par hasard que nous nous trouvions le 18 février, Barillier et moi, place de la Nation. Rien de ces événements n’a été dû au hasard ; ce qu’il y a eu d’inattendu, c’est un général qui est venu et qu’on n’attendait pas au lieu d’un général qui devait venir et qui n’est pas venu.

« Le général Roget ne nous a pas trahis, il n’avait pas à nous trahir et ce n’est pas lui qui nous a fait arrêter, c’est le général Florentin.

« Voilà le secret que Barillier voulait que je garde ; mais puisqu’il n’est plus, je le crie aujourd’hui bien haut. »

Page 591, note 4, in fineAjouter : Selon une autre version, Arthur Meyer, à qui Castellane avait également raconté sa scène avec Déroulède, aurait fait prévenir Pellieux, par De Maizières, des menaces que le chef des Patriotes avait proférées contre le Duc.