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HISTOIRE DE L’AFFAIRE DREYFUS


geusement tronquée. Elle portait, en outre, une date qui, tous le reconnaissent, n’est pas la sienne. On la disait enfin signée, alors qu’elle ne l’est pas. Le général Roget, à qui nous avons représenté l’original, l’a constaté lui-même[1]. Si, à l’examiner de près, on y aperçoit une sorte de paraphe dans lequel il semble qu’on peut déchiffrer un S mal fait, puis un c et peut-être un h, ces caractères, qui pourraient reproduire les premières lettres du nom Schneider, sont trop grossièrement tracés pour équivaloir à une signature. Il pourrait d’ailleurs paraître singulier à celui qui étudie l’original écrit au crayon et couvert de nombreuses ratures, que l’auteur eût eu la pensée d’apposer même son paraphe au pied d’un tel document. »

(Baudouin, Réquisitoire, pp. 278 à 282).


Page 49, lignes 5-7. — Au lieu de : Henry, quelques jours plus tard… Schneider, lire : Henry data du 30 novembre 1897 ce brouillon des premiers jours d’octobre et y ajouta un paraphe grossier de Schneider.

Page 90, note 3. — Ajouter : Un autre officier roumain, P…, fut accusé par la suite d’avoir livré les cours de l’École d’application de Fontainebleau.

Page 180, numéro de la page. — Au lieu de : 80, lire : 180.

Page 204, ligne 17. — Après : témoins militaires, ajouter : (sauf Bernheim).

Page 213, note 2. — Ajouter : Voir t. VI, 336 et suiv.

Page 239, note 2. — Après : Chaumié, ajouter : Clamageran.

Page 240, ligne 22. — Après : au vif, ajouter : (1).

Page 273, note 1. — Après : 281, ajouter : 391, lettre de Mme de Staël : « Mille morts sur un champ de bataille ne révoltent pas comme un supplice injuste. »

  1. Général Roget, Enq. crim., I, 623-624.